Et comme je suis incapable de résister à un produit tout frais, j’ai presque immédiatement mis à l’épreuve ma nouvelle acquisition. Première réaction : la couleur est magnifique et merveilleusement pigmentée, pas besoin de milliers de passages pour obtenir une bouche d’un fushia flashy (essayez donc de répéter ça dix fois d’affilée sans vous tromper). Comme pour son grand frère Poisonberry, je suis tombée amoureuse de ce rouge à lèvre Lime Crime.

Pour la teinte, pas de surprise, tout est dans le titre : il s’agit d’un rose fushia extrêmement vif et pigmenté sans pour autant virer dans le vulgaire ou l’importable. Je lui trouve des sous tons bleus qui permettent à votre sourire de gagner quelques points blancheur, de même la teinte n’étant ni trop « bleue » ni trop « jaune » elle semble pouvoir convenir à toutes les carnations sans risque de faux pas. Si vous avez envie d’une teinte franchement printanière, joyeuse et qui se remarque c’est Centrifushia qu’il vous faut !

J’avais déjà été bluffée par la pigmentation et la tenue de Poisonberry, ici Centrifushia a transformé l’essai me confirmant que Lime Crime est vraiment une marque à laquelle on peut se fier pour des produits de qualité. Comme précisé en début d’article la pigmentation est folle, un seul passage est nécessaire pour une opacité parfaite et un rendu crémeux, de même le rouge à lèvre possède aussi ce fameux côté entre à lèvres.

J’en avais parlé pour Poisonberry et c’est encore le cas pour Centrifushia qui même porté sans retouche a survécu toute une journée et même à une préparation de gâteau au chocolat. Alors, non, la préparation n’est pas le crash test mais la dégustation du reste de chocolat dans le saladier en est bien un puisque je m’en suis tartiné les lèvres à n’en plus pouvoir et que le rouge à lèvre ou du moins ses pigments, ont eux, parfaitement survécu. Si le rendu n’était plus aussi crémeux comme après l’application du produit, ma bouche arborait toutefois une teinte toujours rose bien que moins vive, comme si la couleur s’était infusée dans mes lèvres.  Encore une fois vous pouvez vous permettre une couleur forte sans pour autant avoir peur de ressembler à Barbie en fin de parcours à l’issue de la journée.

En plus d’être pigmenté et durable, le produit est également très confortable sur la durée. Par réflexe j’applique toujours un peu de baume à lèvres avant de me maquiller afin de bien les hydrater cependant Centrifushia ne dessèche pas les lèvres et les laisse rebondies même après plusieurs heures de pose.

Si l'on rappelle que Lime Crime est une marque avec une éthique séduisante, vegan et  sans tests sur les animaux, vous ne pouvez que craquer sur leurs produits bénéficiant tous de cette aura excentrique et de qualité. Et comme je n’allais pas laisser Centrifushia faire seul le voyage au moment de ma commande, il est fort probable que de nouveaux articles sur la marque fleurissent ces prochaines semaines…

Son prix : 15,99$ sur le site de la marque

Il faut savoir que le dégradé n’est pas vraiment mon meilleur ami, souvent l’une des couleurs empiète trop sur l’autre ou alors la démarcation entre les deux est trop visible, du coup ce n’est pas très esthétique et l’effet voulu complètement loupé. J’ai donc décidé de faire le mien à ma sauce en tapotant au hasard  à l’aide de mon éponge improvisée du vernis sur l’ongle un peu dans le même esprit qu’un Galaxy nail, les paillettes et les couleurs sombres en moins. Le rendu n’est ainsi pas exactement le même sur chaque doigt laissant apparaître parfois couleur plus qu’une autre  sur l’ongle mais j’aime malgré tout ce résultat peu homogène.

Afin d’avoir un rendu suffisamment opaque et que les couleurs ressortent bien j’ai posé deux couches d’un vernis blanc laqué,  il s’agit d’ «Alpine Snow » d’OPI. Je trouve qu’avec cette base le dégradé adhère mieux puisque le vernis glisse moins sur l’ongle nu et s’accroche davantage sur le blanc moins lisse.

J’en profite pour recommander à toutes celles qui cherchent un blanc suffisamment couvrant pour des bases de nail art ou pour un usage dans le même domaine « Alpine Snow » d’OPI. On sait toutes que trouver le blanc idéal pour ce type de manucure n’est pas simple et que c’est parfois la galère pour dénicher LE vernis de LA bonne marque assez couvrant, non pâteux ou trop liquide et qui sèche rapidement. Ici Alpine Snow offre une bonne opacité en seulement deux couches et s’applique très facilement, je ne lui trouve ainsi pour le moment aucun défaut.

Après avoir réalisé ma petite base colorée à partir des différentes couleurs choisies pour la manucure j’ai décidé d’ajouter un petit plus à l’ensemble en me lançant dans l’habillage des ongles. Je me suis inspirée de la tendance générale Aztèque popularisée par notre Pshiiit nationale, ai dégainé le pinceau à nail art et de nouveau débouché « Alpine Snow ». J’ai ainsi tracé des lignes et des formes triangulaires sur mes ongles, parfois pas tout à fait réussies ou très égales, afin d’apporter un petit aspect ethnique à la chose.

Enfin pour dynamiser le tout j’ai repris les couleurs utilisées en base pour tracer trois triangles, qui je trouve, apportent un petit plus à la manucure, la rendant moins fadasse.  Parmi les couleurs on trouve deux pastels et une couleur plus vive pour donner du pep’s à l’ensemble.

« A crewed interest » est la teinte la plus versatile à mon sens, j’ai l’impression qu’elle peut être utilisée dans de nombreuses manucures différentes. Il s’agit d’un beige orangé très doux et clairement pastel, sa texture est fluide, vraiment agréable à travailler et comme pour tous les vernis Essie (France) son pinceau est parfait.

Le 330 de Kiko est mon violet pastel favori, je le trouve suffisamment doux pour être porté quotidiennement sans être tape-à-l’œil et assez coloré pour être remarqué. La texture est plus épaisse que le Essie mais son opacité est meilleure et il s’applique très bien.

Enfin « That’s hot pink » d’OPI est la bonne surprise que j’ai eue en réalisant ma manucure. Dans le flacon il peut paraitre assez classique dans la catégorie des roses flashy mais sa texture légèrement Jelly et très fluide lui apporte une luminosité folle et un petit aspect néon tempéré par les autres teintes.

Quand je regarde mes photos je déplore un peu l'effet cracra que laisse le contour de mes ongles n'étant pas parfaitement nettoyé au niveau des cuticules mais surtout ne faites pas comme moi, si vous posez une base blanche, pensez à bien tapoter sur TOUT l'ongle. 

Oui tout. Grâce à Jemma Kidd. 

J’ai, il a quelques semaines reçu les deux livres qu’elle a consacré au maquillage, « Make-up masterclass » et « Make-up secrets » qui rassemblent pour l’un toutes les informations utiles pour commencer à se maquiller ou pour associer les bonnes couleurs et textures à sa carnation tandis que l’autre présente de multiples astuces et types de maquillages à réaliser facilement. C’est dans ce dernier que j’ai découvert mon Smoky idéal. 

Il ne s’agit pas du traditionnel Smoky couvrant toute la paupière mobile de noir et s’étendant parfois sur l’arcade. Non ici la technique est plus facile et rapide à réaliser puisque vous n’aurez pas à avoir à estomper fards très sombres et pourrez obtenir un rendu plus fumé et même lumineux. Oui, vous avez bien lu : lumineux. Rassurez-vous vous ne ressemblerez pas non plus à une boule à facettes mais l’effet n’est pas mat et très étendu comme on peut souvent le voir dans les Smoky plus classiques.

Pour cela j’ai utilisé des fards clairs mats afin d’unifier et marquer la paupière puis un crayon noir à partir duquel tout le reste du maquillage a été réalisé. Pour le travailler correctement vous aurez besoin d’un pinceau suffisamment fin et étoffé afin d’estomper le crayon sans faire de pâtés sur l’œil.

Pour commencer j’ai appliqué un fard clair et beige sur l’ensemble de la paupière mobile afin de créer un terrain clair et lumineux pour le reste du maquillage. Ici il s’agit de la teinte « Heaven » de la palette « Eye Love » de Too Faced.  

Comme j’ai l’habitude de le faire lorsque je trace un trait d’eyeliner je marque très légèrement le creux de la paupière avec un fard mat neutre. Dans ce cas de figure j’ai choisi « Omega » de chez MAC, un brun neutre tirant  légèrement vers le gris. Ceci permet de donner un peu plus de dimension à l’œil afin qu’il ne paraisse pas effacé avec le reste du maquillage.  

C’est ici que le Smoky va réellement commencer à prendre forme puisqu’on va utiliser le crayon noir. Je vous recommande d’en choisir un dont la matière est suffisamment grasse et intense afin de bien pouvoir l’estomper sans qu’il ne s’affadisse. J’ai personnellement utilisé le Glide on pencil 24/24h d’Urdan Decay dans la teinte « Zero » que j’ai déposé le long du ras de cil de la paupière. Pas de craintes à avoir pour la pose, elle peut être grossière et imprécise ce ne sera pas un problème pour la suite.

Afin de créer l’effet fumé vous devez estomper le crayon que vous avez déposé en ras de cil à l’aide de votre pinceau. J’ai personnellement essayé de remonter la matière environ aux deux tiers de la paupière afin de ne pas trop charger l’œil et de préserver cet effet fumé. Si vous vous rendez-compte qu’il n’est plus possible de travailler davantage le crayon, vous pouvez en rajouter autant que besoin en ras de cil et l’estomper de nouveau.

Pour définir davantage le regard et rendre le maquillage de vos yeux plus soigné, déposez de nouveau un trait le long de votre ras de cil en essayant cette fois-ci d’être la plus précise possible. Vous pouvez définir l’épaisseur du trait selon votre volonté, j’aime personnellement ne pas le faire trop épais afin de ne pas alourdir l’œil.

Arrive ici la fameuse technique qui m’a séduite dans l’un des livres de Jemma Kidd : l’effet mouillé ou du moins humide que vous pouvez apporter au regard. Il s’agit ici de transformer la texture de votre maquillage en ajoutant une matière pour le moins inattendue qui va nettement intensifier le noir du crayon et le maquillage dans son ensemble.  Dans son ouvrage, Jemma Kidd, ne précise pas réellement de quel matière il s’agit mais une illustration s’apparentant à de la vaseline ou d’un baume à lèvres type Carmex apparaissent dans le matériel à utiliser. J’ai donc personnellement choisi d’utiliser mon baume Carmex pour mettre en œuvre ce procédé.

Pour cela j’ai utilisé le dos d’une cuillère à café afin de prélever un peu de baume préservant ainsi son hygiène et ne mélangeant pas soins et maquillage. Une fois la matière à votre disposition tapotez légèrement votre doigt dedans et déposez-en uniquement sur le ras de cil que vous avez précédemment tracé au crayon. Très peu de produit suffit pour créer cet effet humide et lumineux sur l’œil vous n’aurez donc pas à sacrifier beaucoup de votre précieux baume. 

Afin d’égaliser le maquillage je dépose un peu de crayon noir en ras de cil inférieur sur les deux tiers de la surface que j’estompe avec un pinceau pour ne pas durcir davantage le regard.

Finalisant le tout j’applique mon mascara, dans mon cas le « They're real » de Benefit en petite quantité. 

Evidemment on peut se poser la question tout à fait logique : mais le baume ne va-t-il pas avoir tendance à filer dans la paupière au cours de la journée ? Ce ne sera pas le cas si vous vous contentez d’en déposer uniquement en ras de cil et que votre trait de crayon n’est pas trop épais. En revanche si l’extrémité de votre paupière a tendance à toucher l’os de votre arcade alors je vous déconseille fortement cette technique qui vous garantira un copier/coller de la matière sur la partie supérieure de votre œil.

Pour ce qui est de l’effet mouillé il le reste pour le reste de la journée, je l’ai personnellement testé pour aller au travail et mon maquillage a conservé ce rendu jusqu’à mon retour à la maison. C’est donc un maquillage assez simple et rapide à réaliser nécessitant relativement peu d’outils et à la portée de tous. De même vous pouvez réellement définir l’intensité que vous souhaitez obtenir en ajoutant selon votre bon vouloir de la matière ce qui n’est pas forcément le cas avec des fards mats sombres et très pigmentés. Ce que j’aime surtout c’est évidemment ce petit plus qu’apporte le baume en attirant la lumière sur le ras de cil donnant au maquillage cette dimension différente et originale. J’espère ainsi avoir pu vous faire découvrir de nouvelles choses et reviendrai très prochainement avec d’autres astuces made in Jemma Kidd !

Et l’avantage du vert, son gros point fort selon moi, c’est qu’il correspond à merveille à toutes les carnations puisqu’il se décline sous tant de nuances possibles que vous trouverez forcément la vôtre.  Une peau diaphane pourra se trouver sublimée par un vert très pâle ou légèrement « grisé », les peaux pâles à claires peuvent jouer avec des teintes plus olives, les carnations plus hâlées peuvent s’habiller de  verts amande et plus vifs sans se tromper, enfin peaux mattes auront l’occasion de se mettre en valeur avec des verts plus chauds. Vous l’aurez compris le vert est votre ami et je recommande à toutes celles qui y sont légèrement frisquettes de lui laisser une chance et surtout de vous amuser.

J’aime personnellement porter cette couleur sous toutes ses formes,  soit en lui laissant tout le terrain de ma paupière ou bien en l’associant à d’autres teintes plus chaudes ou plus froides selon la nuance de vert ou encore  l’occasion à laquelle il sera porté. Souvenez-vous que le vert se décline sous tant de tonalités ; pastels, gris, olivâtres, chauds, parfois bruns qu’il est vraiment possible de passer d’un maquillage doux a soutenu sans difficultés. C’est une couleur merveilleusement versatile. 

Dans ce maquillage j’ai décidé d’utiliser plusieurs nuances allant du vert olive tirant sur le doré au vert très sombre presque noir afin de vous montrer qu’il se travaille aussi bien qu’un brun ou du violet plus souvent utilisés dans la mise en valeur de nos yeux toutes couleurs confondues. Pour cela je me suis équipée de mes fards favoris en la matière produits par MAC et Make Up For Ever.

Il s’agit d’une de mes teintes favorites, que je vous avais d’ailleurs présentée dans un article, le très beau « Somptuous Olive » de chez MAC. Comme son petit nom l’annonce c’est un vert olive c’est-à-dire qu’il est légèrement transformé et assombri par rapport à un vert plus classique, de même il possède des reflets mordorés qui illuminent instantanément le regard. Il est très pigmenté et très peu de passages de pinceau suffisent à apporter une couvrance largement satisfaisante.

Les deux autres couleurs utilisées pour ce maquillage proviennent d’une de mes palettes favorites, la « Wild chic » de Make Up For Ever achetée quasiment uniquement pour ses deux fards verts impossibles à dénicher en format unique. L’un est un vert « mousse » légèrement irisé aux reflets mordorés tout comme le « Somptuous olive » néanmoins beaucoup plus vert. Le second est clairement plus sombre et se rapproche du noir si appliquée sans être estompé ou en tant que base, son rendu est beaucoup plus mat et je lui trouve la qualité d’intensifier avec subtilité un maquillage.

Pour commencer le maquillage j’ai comme très souvent appliqué une base provenant de chez Urban Decay dans la teinte « Eden ». J’ai ensuite posé le « Somptuous olive » sur l’ensemble de la paupière mobile en l’estompant sur les bords et plus particulièrement au niveau du coin intérieur afin de ne pas l’assombrir.

Afin de renforcer le vert du maquillage j’ai appliqué sur le coin externe de l’œil le vert le plus clair de la palette Make Up For Ever (environ un tiers de l’œil). Pour qu’il se fonde parfaitement avec la teinte précédemment posée je l’ai estompé vers le centre de l’œil ainsi que dans le creux à l’aide de vas et viens. Ce mouvement permet aussi d’étirer un peu le regard en déposant un peu de fard vers l’extérieur de l’œil.

Dernière étape principale dans la réalisation du maquillage c’est la définition du creux et du coin externe de l’œil. Pour cela j’ai utilisé le vert le plus sombre de la palette MUFE à l’aide d’un pinceau fin, je l’ai déposé sous forme de « cône » en englobant tout le coin externe vers le creux de la paupière. Pour ne pas laisser de démarcation brutale j’ai bien sûr énormément estompé la couleur et rajouté un peu de fard vers l’extérieur de l’œil afin de l’étirer.

Pour compléter le tout j’ai défini le ras de cil inférieur en posant à l’aide d’un pinceau biseauté du fard vert sombre sur les deux tiers de la surface en partant de l’extérieur puis avec « Somptuous olive » sur la surface restante.

Puis étape ultime, le fameux mascara sans lequel je suis bien incapable de sortir de chez moi. Et puis surtout avec les couleurs présentes sur mes yeux ce serai bien dommage et très étrange d’avoir des cils rendus invisibles.

C’est un maquillage que je réalise très régulièrement que ce soit pour me rendre au travail, en ville ou en soirée, je le trouve très facile à porter ou à intensifier selon l’occasion. De même en choisissant la couleur approprié de rouge à lèvre vous pouvez lui donner un esprit tout à fait versatile, un bois de rose pour rester relativement discrète, un rose froid pour mettre en valeur le vert de vos paupières ou encore un rouge rosé pour la jouer fatale.

Comme vous pouvez le constater il ne s’agit pas du maquillage le plus vert ou voyant que l’on puisse trouver c’est pourquoi j’encourage les plus timides de cette couleur à l’essayer afin de dompter cette teinte et peut-être même de l’adopter. 

Et quoi de mieux que le célèbre et gourmand motif des Candy Cane ? Ces célèbres sucreries la plupart du temps rouges et blanches distribuées et représentées  à la période des fêtes de noël. Leurs zébrures m’évoquent immédiatement la douceur, l’enfance et tous ces instants rêveurs passés devant les vitrines à bonbons des boulangeries avec lesquelles j’ai grandi.

J’ai donc de nouveau utilisé mon meilleur ami le scotch pour réaliser quelques motifs et associer de la meilleure façon possible les couleurs que j’avais choisies. Pour que les teintes ressortent au mieux j’ai mis ma patience à rude épreuve en dessinant différentes formes. J’ai pour commencer, déposé l’une des couleurs en base, « Cookies and Cream » un beige très doux, et ai appliqué la seconde teinte sur la deuxième moitié de la largeur de l’ongle, « Cutie Pie » un rose pâle et plutôt froid. Cette technique m’a ainsi permis d’économiser un peu de temps et de distinguer par la suite ces rayures de celles que j’allais réaliser ensuite avec la dernière couleur.

C’est grâce au brun chaud de « Wooden Shoe like to know » que j’ai pu donner un peu de relief à l’ensemble puisque la teinte tranche réellement avec les deux autres nuances. Etant plus sombre elle reste toutefois cohérente avec les deux autres couleurs et les accompagne parfaitement dans cet esprit sucré tout en les réchauffant.

Malheureusement pour moi, mon appareil photo et la luminosité un peu manquante ne m’ont pas permis de capter parfaitement  la différence entre les teintes de base. C’est pourtant ce qui apporte cette petite touche supplémentaire à la manucure en créant des rayures bicolores et douces se mêlant à celles plus fortes de « Wooden Shoe like to know ». 

Cette manucure m’a également donné l’occasion d’utiliser réellement deux des flacons trouvés dans le calendrier de l’avent de Ciaté en Décembre dernier, j’entends par ceci les très jolis « Cookies and Cream » et « Cutie pie ». « Cookies and Cream » est un très beau beige, un nude tirant très subtilement vers le brun qui ne fera pas ressortir votre peau comme trop pâle ou maladive, une teinte que je me ferai un plaisir à porter seule lors d’une prochaine manucure. « Cutie pie » est lui plutôt à tendance froide mais toutefois très flatteur pour tous types de carnation, il m’évoque je ne sais pourquoi la couleur des macarons à la rose.

Enfin on trouve l’une des couleurs qui a le plus fait parler d’elle à la sortie de la collection « Holland » d’OPI, le « Wooden shoe like to know ». Il s’agit d’un brun chaud saturé de très belles particules irisées jaunes, roses et vertes  lui donnant cet aspect lumineux et gourmand. Je lui trouve toutefois un défaut, ces fameux reflets ne semblent ressortir qu’à la lumière artificielle et se font très discrets à l’éclairage naturel.

Ces questions j’ai cessé de me les poser au moment où je me suis rendue compte (après la bataille) que la marque Makeup Academy (MUA) avait une nouvelle fois mis sur le marché une palette se composant de dupes de la dernière-née d’Urban Decay. Forcément je n’ai pas réfléchi très longtemps et me suis laissée séduire par le prix attractif de cette alternative (4£ seulement) et les revues alléchantes peuplant la blogosphère. Deux petites semaines plus tard, la palette trônait fièrement dans mon salon.

Oui mais ? Après avoir cherché, attendu, swatché, porté les fards, quel est l’avis final que j’ai pu tirer sur cet objet ?

Commençons par les couleurs et la pigmentation des fards dans leur ensemble puisque ces deux points rassemblent à eux seuls l’utilité ou non d’acheter le produit. Je dois reconnaître qu’en réceptionnant la palette je n’ai pas été séduite de la même manière par toutes les teintes. La partie supérieure de la palette contenant les couleurs plus chaudes m’a laissé une petite impression de «déjà-vu » tandis que la partie inférieure me stimulait davantage s’agissant de nuances absentes de ma collection et beaucoup plus froides également. 

Comme je viens juste  de l’expliquer la palette se divise réellement en deux univers différents colorimètrement parlant. Je vais vous présenter l’ensemble de couleurs à tendance chaudes que l’on peut trouver dans les six premiers fards, on distingue parmi ces derniers deux mats et quatre irisés.

On commence par « Naked » un beige mat relativement neutre et pouvant servir de très bonne base pour un maquillage sobre et lumineux, sa pigmentation a besoin d’être relevée par une bonne base de fards à paupières mais je n’ai rien eu à redire sur sa tenue ou sa texture. Arrive ensuite « Devotion » le fameux doré très chaud qui a été dupliqué dans les deux Naked d’Urban Decay, qui ici trouve une pigmentation moins bonne et crémeuse, cependant la teinte est vraiment lumineuse et reste très correcte sur une base. « Shy » est l’une des nuances qui m’a le plus surprise, dans la palette elle apparaît comme un beige irisé plutôt froid et ressort relativement blanche et nacrée sur la peau, je m’en sers le plus souvent pour illuminer un maquillage.

La couleur la plus chaude de la palette est très probablement « Fiery » un bronze tirant sur l’orangé, le rendu très crémeux et irisé flattera à coup sûr les iris bleus et plutôt clairs. Enfin « Dreamy » est un brun légèrement salit, plus sombre que ses prédécesseurs et plutôt mordoré il est à mon sens l’une des couleurs les plus originales et semble appartenir à la même famille que Tempting de chez MAC.

Nous arrivons finalement aux teintes froides, celles qui ont déclenché mes pulsions acheteuses à la sortie de la Naked 2. Il s’agit de mes nuances favorites puisqu’elles rendent réellement le produit intéressant et différent de la Naked, c’est aussi celles que j’utilise le plus. Créant la transition avec les couleurs précédentes, « Tranquil » est un fard mordoré très lumineux et unique en son genre, c’est tout à fait le genre de couleur que je recherche pour intensifier un maquillage ou foncer une autre nuance pour légère. Le duo de teintes suivantes sont mes favorites pour un maquillage à la fois facile, lumineux et intense pour tous les jours, il s’agit de « Exposed » et « Reveal ».  Décrire avec exactitude la couleur de ces deux fards m’est assez impossible puisqu’ils se présentent à mes yeux comme un mélange de taupe et de gris dans une version foncée pour l’un et beaucoup plus claire pour le second. Très proche dans mon ordre de préférence arrive « Wink » un brun se situant entre le taupe et un cuivré plutôt froid, selon la luminosité la couleur apparaîtra plus bronze ou plus brune. Enfin les deux dernières couleurs de la palette sont « Obsessed » et « Corrupt » un taupe aux reflets légèrement rosés et un fard noir mat tout ce qu’il y a de plus commun. 

Vous noterez que j’ai omis de mentionner l’un des fards mats de la palette, il s’agit de « Lavish » un brun moyen qui aurait été parfait pour définir un creux de paupière ou réaliser un smoky portable en journée. Mais malheureusement le fard s’est avéré quasiment impossible à appliquer sur ma peau,  j’ai d’ailleurs dû gratter la surface pour pouvoir extraire un peu de produit et répéter l’opération pour qu’il marque suffisamment. C’est ma vraie grosse déception du lot, je me demande si je suis tombée sur une palette défectueuse ou si vraiment MUA n’est pas compétent pour fournir des fards mats de qualité.

Concernant la pigmentation des produits je dois admettre que malgré le rendu satisfaisant elle n’est pas aussi intense que des fards Urban Decay comme on en trouve dans la Naked, la Black palette ou même la Glinda dans laquelle les fards ont une texture différente. Le rendu est moins crémeux et plusieurs passages de pinceau peuvent être nécessaires pour certaines teintes, cependant avec une bonne base les fards restent tout de même de bonne qualité et suffisamment pigmentés. Le vrai point fort de la palette repose sur la qualité des fards irisés qui sont très lumineux et apportent un vrai coup de projecteur au regard, de même la texture de ces derniers reste très facile à estomper et ils ne font presque pas de chutes.

Pour vous montrer la chose en action j’ai décidé de vous poster l’un des maquillages que je réalise le plus souvent avec les fards de la palette en utilisant principalement « Exposed » et « Reveal » puisqu’ils me permettent ensuite d’être assez libre pour le reste de mon visage. Pour commencer j’applique « Reveal » sur l’ensemble de la paupière mobile en tapotant à l’aide d’un pinceau plat.

Je garde ensuite mon pinceau pour prélever un peu d’ «Exposed » que je place en coin externe et très légèrement dans le creux externe afin d’étirer le regard. J’estompe les deux fards entre eux avec un pinceau plus touffu afin de ne pas laisser de démarcation entre les deux teintes.

Pour souligner le regard je prends un pinceau biseauté afin d’appliquer du fard en ras de cil inférieur et dépose « Exposed » sur les deux tiers de la surface vers l’extérieur et termine avec « Reveal » sur la dernière partie. Pour illuminer le coin interne de mon œil je dépose en légère quantité « Shy ». Enfin j’applique un peu de mascara afin d’intensifier le regard et de finaliser le maquillage, ici il s’agit du « They’re real » de Benefit. Les fards étant dans ce maquillage plutôt lumineux vous pouvez vous permettre de rajouter quelques couches si vous le souhaitez elles n’auront pas pour effet d’alourdir le regard.

Après l’avoir utilisée et tout de même adoptée je pense que la palette est une bonne alternative à la Naked 2 pour ses couleurs très proches et la qualité de ses fards irisés. Toutefois étant habituée à la qualité des produits d’Urban Decay je constate que les fards MUA sont d’un niveau inférieur et que vous pourrez trouver meilleure pigmentation et intensité ailleurs, si tel est votre cas je vous recommande de vous tourner vers Urban Decay. Dans mon cas m’être tournée vers le produit de MUA m’a permis de découvrir de nouvelles teintes et une marque que je n’avais pas testée mais surtout de me laisser séduire par quelques teintes que je rachèterai éventuellement chez Urban Decay quand je viendrai à bout de celle-ci.

Au final la « Undress me too » palette est un produit honnête à la qualité inégale selon la texture de ses fards, aux couleurs néanmoins fidèles à l’originale mais qui mérite surtout d’être essayé pour son très petit prix. Vous pouvez la voir comme un très bon échantillon de ce que réserve la Naked 2 pour un montant nettement inférieur.