23.6.13

Le point littérature beauté : Make-up secrets de Jemma Kidd

J’avais promis de vous en parler dans un précédent billet et armée de mon appareil photo j’ai finalement pris le temps de capturer quelques clichés de ce beau livre pour le partager avec vous. Aujourd’hui nous allons donc découvrir plus en détail l’ouvrage indispensable et soigné de la jolie et talentueuse maquilleuse Jemma Kidd. Il faut savoir que « Make-up secrets » n’est pas le premier livre de la professionnelle, elle avait quelques années plus tôt publié « Make-up masterclass » considéré par beaucoup de blogueuses américaines comme une bible beauté rassemblant toutes les notions de base et à connaître lorsque l’on aborde ou que l’on découvre le maquillage. « Make-up secrets » se base lui sur toutes les petites astuces et solutions à savoir lorsque l’on se maquille et que l’on souhaite creuser un peu plus. 

Jemma Kidd - Make-up secrets 
J’ai crain à l’achat de ce livre de me retrouver avec une copie de « Beauty » de Lauren Conrad dans le sens où les conseils pouvaient être similaires tout comme les illustrations et les inspirations maquillage, mais il n’en est rien. Là où Lauren Conrad reste plutôt soft avec des conseils de base en couvrant de nombreux sujet de manière assez globale (maquillage, cheveux, soin de la peau, sport), Jemma Kidd exploite le domaine du maquillage à son maximum nous livrant de précieuses astuces pour nos yeux, nos lèvres, notre teint. Vous pouvez donc vous offrir les deux si vous le souhaitez sans inquiétude. 


Le livre se découpe en deux parties distinctes, la première s’attachant principalement au maquillage tandis que la seconde se concentre sur les astuces à utiliser pour mettre en valeur son visage ou corriger les petits défauts. Dans l’ensemble vous constaterez que l’enchaînement des chapitres est très bien fait et les photos les habillant donnent réellement envie de mettre en pratique tous les conseils de la maquilleuse. 

Comme souvent tout commence par le teint, vous y trouverez toutes les informations nécessaires au sujet de l’entretien de votre peau (exfoliation,  hydratation, nettoyage), ainsi que tous les produits à éviter ou adopter selon leur type. Si l’ouvrage s’intéresse ensuite de façon assez classique aux produits pour le teint et comment les appliquer il enchaine sur un passage très intéressant présentant les types de couleurs d’enlumineurs à privilégier selon sa carnation, de quoi éviter certains impairs. De larges pages sont également dédiées au contouring décrivant avec précision comment ne pas se tromper pour appliquer son blush, son bronzer et son enlumineur, etc. 


La partie consacrée au regard est particulièrement riche on y trouve des astuces abordant tous les thèmes : yeux, sourcils, paupières, cils, faux-cils, couleurs, tout y passe ! L’une des sections que j’ai le plus appréciée s’intéresse à la forme de nos yeux et comment les maquiller selon cette dernière, ainsi vous saurez comment mettre en valeur des yeux un peu rapprochés ou « enfoncés », il en est d’ailleurs de même pour les sourcils. Avec ce thème qui fait régulièrement débat sur la toile on trouve de précieux conseils pour les sauver ou les maquiller en cas de catastrophe : des sourcils ayant été trop épilés sur leur queue, un sourcil trop arqué ou disparate, vous devriez forcément y trouver votre bonheur. 


L’auteur consacre également quelques pages aux différentes textures de fards à paupières (Satiné, mat, irisé, pailleté, crème) et comment les utiliser, dans quels types de maquillages et pour quels effets, là encore vous avez largement de quoi vous inspirer et apprendre en cas de doute. De même on vous propose une sélection de couleurs de fards correspondant à votre carnation et non à votre couleur d’iris comme on le trouve souvent, peaux porcelaines, claires, mattes ou noires peuvent ainsi dénicher les teintes idéales. Si le livre survole assez rapidement le chapitre eyeliner vous aurez de quoi vous occuper avec les cils, on nous propose pas mal d’astuces sur la façon d’appliquer le mascara. Comment l’étirer pour mettre en valeur notre regard de jour ou de nuit ou bien les types de brosses à privilégier pour obtenir un effet particulier : naturel, volume, longueur, courbe, etc. Enfin nous ne sommes pas en reste avec plusieurs jolies pages s’intéressant aux faux cils, leur utilisation, leur style, leur effet. 


Jemma Kidd nous gatte encore sur presque une vingtaine de pages en proposant différents maquillages pour les yeux. Elle y aborde les styles devenus iconiques tels que le smoky en le déclinant dans différents genres : de jour, de nuit ou encore « rock ». L’autre point remarquablement bien fait du livre est la présentation des différentes couleurs principales et parfois effrayantes de prime abord pouvant se retrouver sur nos paupières. On vous conseille ainsi sur comment choisir et appliquer un violet, un bleu ou du vert sur vos yeux sans vous tromper le tout en fonction de votre couleur de peau. Et pour ne rien gâcher on nous conseille également sur la façon d’assortir le maquillage de nos lèvres et de nos joues avec ce dernier. Un outil particulièrement intéressant donc lorsque l’on ne sait pas comment aborder certaines teintes. Avec presque cinquante pages sur le maquillage des yeux je vous assure que vous ne devriez pas en ressortir sans avoir appris quelque chose !


Les lèvres sont moins mises en valeur avec une vingtaine de pages expliquant comment en prendre soin ainsi que les couleurs pouvant nous correspondre selon notre carnation et sa mise en valeur. Cependant la partie que j’ai préférée reste celle expliquant comment « rééquilibrer ses lèvres » et corriger une bouche trop fine, inégale ou encore trop petite. Quelques pages se consacrant aux textures et aux finis des rouges à lèvres demeurent très utiles afin d’utiliser les bon rouges pour correspondre à un maquillage plus naturel ou dramatique. 


Le reste de la première partie du livre nous propose divers maquillage à reproduire. On nous invite à adopter les tendances fortes et régulières des défilés telles qu’une bouche affirmée et bien colorée, des yeux très marqués, un blush omniprésent ou encore un visage totalement nude sans se tromper. 


De même plusieurs maquillages iconiques d’actrices les ayant rendu célèbre sont magnifiquement illustrés et expliqués pas à pas. Il devient ainsi possible de se donner un air d’Audrey Hepburn, d’Ava Gardner ou encore de Grace Kelly. 


La seconde partie du livre « Problem Solver » est moins conséquente et moins bien organisée que la précédente. A mon sens elle mélange trop de sujets et de thèmes différents sans réelle cohérence et ne constitue pas une base aussi solide que la première partie. On y trouve tout de même quelques informations intéressantes que j’avais déjà obtenues dans « Beauty » à savoir, adopter un comportement alimentaire sain pour une belle peau et les zones de notre visage y réagissant le plus. Toutes ces informations auraient pu trouver plus de sens dans le tout premier chapitre du livre où ce thème était déjà abordé.  


La partie la plus intéressante est celle nous donnant des conseils pour mettre en valeur notre visage malgré des traits physiques ne nous satisfaisant pas. On vous indique alors comment travailler votre contouring en cas de mâchoire un peu forte, des cernes sous les yeux, des lèvres un peu abimées ou encore un nez trop épais. Les pages restantes proposent différents maquillages selon notre âge, la saison ou encore une situation particulière (études, travail, rendez-vous) le tout en cinq minutes chrono. 


Mais quel bilan faire de Make-up secrets ? Mérite-t-il sa place dans vos bibliothèques ? Votre regard doit-il croiser sa route ?

Oui. Mille fois oui. Je suis personnellement très satisfaite de ce livre qui malgré sa deuxième partie un peu brouillon demeure très complet en terme de conseils et d’astuces maquillage pour l’ensemble du  visage. Les amoureuses des fards à paupières et du travail de leur regard ne sont pas laissées pour compte et vont y trouver leur bonheur, les accros des rouges à lèvres peuvent y dénicher pas mal de conseils utiles,  tandis que les looks et propositions d’inspiration ne manquent pas ce qui fait la force de ce livre. Car si j’ai apprécié lire les tas de petites techniques pour améliorer ma façon de me maquiller ou d’utiliser mon matériel, j’ai adoré pouvoir refermer mon livre et me perdre dans de multiples idées de nouveaux maquillages. 

Celles qui en attendaient plus sur l’entretien de la peau ou du teint pourraient être plus déçues puisque l’ouvrage n’y consacre pas la majorité de ses pages et ne fouille pas autant le sujet que pour le maquillage des yeux ou de la bouche. De même je vous recommande fortement de savoir lire et comprendre l’anglais si vous pensez à l’acheter car même si de nombreux visuels de qualité sont présents, la plupart des explications sont en anglais, il est donc capital de le maîtriser pour vraiment l’apprécier.


Vous l’aurez compris « Make-up secrets » a aisément trouvé sa place sur mes étagères et est régulièrement sollicité lorsque les idées me manquent. Vous pouvez le trouver sans trop de problèmes sur Amazon ou bien sur Ebay pour une dizaine de dollars si mon petit point de vue sur la chose vous a tenté. 

11.6.13

Ces films qui inspirent : L’oeil faussement candide de Baby Doll (Sucker Punch)

Son apparence n’a certainement pas laissé indifférent le public masculin de Sucker Punch, une allure innocente, des vêtements laissant aisément penser aux clichés des  héroïnes frêles et naïves de mangas… Cependant ce qui a principalement marqué l’audience féminine concernant le personnage finalement si peu docile qu’est Baby Dool reste son maquillage. Un œil oscillant entre la simplicité et la sophistication, une moue boudeuse et un teint de porcelaine. Une réalisation simple et discrète à l’efficacité redoutable. Et c’est ce que je vous propose aujourd’hui de reproduire, un regard déterminé habilement dissimulé derrière des tons poudreux et délicieusement rétro. 

Baby Doll c'est moi !
Pour cela j’ai tenté de réunir toutes les teintes pouvant m’aider à reproduire les tons pastels et très féminins présents sur le visage de la belle Emily Browning. Dans l’idéal on essaye de piocher dans les nuances froides, un blanc lumineux et givré, un rose boudoir, un brun gris pour marquer le creux et surtout une paire de faux cils. Oui, oui vous m’avez bien lue, j’ai décidé de sortir le grand jeu. Pour la petite anecdote l’actrice en portait trois paires pendant le tournage du film pour donner à son visage ce côté si dramatique et envoûtant. 

Bon je le reconnais c'est faux, en réalité la jolie Baby Doll c'est elle.
Je dois vous avouer que j’ai pas mal appréhendé le moment de réaliser ce maquillage car à chacun de ses visionnages j’étais très régulièrement obsédée par l’esthétique si travaillée et si particulière de cet univers à la fois terrifiant et sublime. Car oui toutes les actrices sont sublimes, avec un maquillage plus que travaillé et une allure à faire pâlir d’envie, bref j’avais peur de me décevoir et vous décevoir. Trêve de bavardages nous allons désormais passer à la réalisation de toute cette épopée makeupesque. 

Vos équipiers idéaux 
La première étape de ce maquillage va être de poser une base suffisamment solide pour faire ressortir une couleur bien claire et poudrée posée par dessus. Après avoir posé une base à paupière (pour ne pas changer la Primer potion d’Urban Decay dans la nuance Eden) j’ai appliqué au doigt sur l’ensemble de la paupière le Paint pot « Let’s Skate » de chez Mac. Il s’agit d’un rose pâle, à la base plutôt froide adoucie par les très fines paillettes dorées qui l’habillent. 

Etape n°1 : Illumine !
Pour rendre le regard plus doux et plus lisse je dépose sur toute la paupière un fard à paupière clair et rosé de chez Bourjois. Il s’agit du numéro 5 étant plutôt froid et peu pigmenté il a besoin d’une base dans des nuances similaires pour ressortir à sa juste valeur. Il apporte un effet lissé et plus bombé à l’œil me permettant d’obtenir le regard de poupée que je recherchais. 

Etape n°2 : On adoucit !
Après avoir correctement estompé les bords à l’aide d’un pinceau souple et rond je passe à la définition du creux de l’œil. Si on observe attentivement Baby Doll on s’aperçoit que ce dernier est particulièrement travaillé. Pour bien insister sur le mien sans en faire de trop j’ai décidé de choisir une teinte assez neutre à intensifier au fur et à mesure.  J’ai utilisé « Omega » de chez Mac une nuance brun-grise à la texture matte, peu poudreuse et s’estompant relativement facilement. Pour procéder faite des mouvements de vas et viens dans le creux de la paupière en n’hésitant pas à le prolonger vers le coin interne de la paupière pour accentuer le bombé de l’œil et le rendre plus profond. 

Etape n°3 : On marque le creux
Etape plus délicate mais nécessaire, la pose du liner ! Pour recréer ce regard innocent et marqué il est important de marquer le ras de cil c’est pourquoi on dégaine son outil le plus noir et le plus pigmenté pour tracer un trait fin mais efficace le long de ses cils. Créer une virgule n’est pas forcément nécessaire puisqu’elle risque d’être camouflée par le reste du maquillage. 

Etape n°4 : Liner time !
Comme souvent on tente d’équilibrer un minimum le tout en ajoutant de la matière en ras de cil inférieur. Ici j’ai utilisé une teinte froide et « givrée » pour son côté métallisé afin d’éclairer et agrandir le regard. J’ai déposé à partir du coin interne et sur les trois quarts du ras de cil inférieur « She’s got Class » de chez Mac, cependant le moindre fard blanc métallisé saura recréer le même effet. Enfin je dépose à l’aide d’un pinceau biseauté « Omega » sur le ras de cil inférieur en coin externe pour intensifier le tout. 

Etape n°5 : Equilliber tu devras !
On passe au mascara pour finaliser le maquillage des yeux, comme très souvent j’ai décidé d’utiliser le « They’re real » de Benefit qui me permet d’obtenir un cils bien noirs et parfaitement courbés. 

Etape n°6 : On mascarate 
Enfin l’étape ultime, tout nouvelle et un poil flippante, la pose de faux cils. Parce que oui j’ai décidé au nom de l’investigation, de mon devoir de bloggeuse beauté de tester l’inconnu et mettre mes paupières en péril. Dans la réalité je n’ai finalement rien eu à craindre et après avoir dégainé la colle à faux cils j’ai déposé les franges de la marque « Eylure » sur mes petits yeux. Rien de bin difficile je recommande simplement aux novices telles que moi d’assouplir les faux cils avant d’appliquer la colle et de les déposer. 

Etape n°7 : Et hop yeux de biche !
Les faux cils permettent d’apporter au regard ce réel œil de poupée et l’intensité présente chez le personnage du film. Vous pouvez parfaitement vous passer de ces derniers si vous souhaitez ce maquillage en journée ou si vous recherchez un effet plus discret, toutefois j’ai beaucoup aimé le résultat final et très « habillé » de mes yeux avec les faux cils. 


Pour le reste du visage je vous recommande de vous créer un teint sans défaut pour laisser toute l’attention à votre regard. De même vous pouvez recréer ce côté doux et rebondit du visage d’Emily Browning en maquillant vos lèvres d’une teinte « nude » à l’aide d’un gloss ou d’une rouge à lèvres crémeux.  Enfin un blush à la nuance discrètement rosée saura finaliser le tout et finir d’apporter candeur et innocence à votre visage. 

J’espère avoir réussi à vous convaincre d’essayer ce maquillage qui m’a longtemps fascinée et qui n’a finalement rien d’horriblement compliqué à réaliser. Je pense également continuer à reproduire les visages et les réalisations qui ont accroché mon regard au cours de nombreux films et l’air de rien influencée dans mon appréhension du maquillage. En attendant n’hésitez pas à me partager vos coups de cœurs makeupesques cinématographiques et me faire part de nos diverses tentatives !  


4.6.13

Nivea je t’aime mais je te quitte

D’accord ne virons pas au dramatique, je quitte seulement ton démaquillant mais tout de même toi et moi ce fût longtemps une histoire d’amour et de confiance mais depuis que mes yeux piquent je me vois contrainte de t’abandonner pour celui qui saura prendre soin d’eux. J’ai pendant plusieurs mois, voire une bonne année utilisé ton démaquillant waterproof pour les yeux, lui et moi on s’est tout de suite aimés. Son liquide biphasé venait à bout de mes mascaras les plus coriaces et me débarrassait même des rouges à lèvres longue tenue impossible à retirer, un avenir heureux et sans encombres nous attendait donc. 

Oh toi, mon fidèle compagnon !
Puis mon entourage a commencé à manifester des doutes sur notre relation. Tu ne prenait pas assez soin de moi d’autres disaient même que ton comportement pouvait même être agressif envers ma personne. On me parlait d’yeux irrités, de contour de l’œil asséché, de peau fragilisée. J’ai d’abord commencé par rejeter ces idées, entre toi et moi tout s’était toujours bien passé ils ne comprenaient pas notre histoire, ils ne pouvaient pas se mettre à ma place. Puis les doutes sont arrivés, cette sècheresse que je constatais en fin de semaine sous mes yeux et que je mettais sur le compte de la fatigue t’était-t-elle bel et bien liée ? Et cette rougeur dans mes yeux signe des quelques irritations et chatouillements à la fin de la journée était-t-elle de ton fait et non celle du maquillage à répétition ?

Toi ? Le responsable de mes maux ? 
Et j’ai commis l’impensable, l’impossible, l’irréparable affront de te remplacer temporairement par un autre. J’ai doucement et amèrement constaté qu’il ne me faisait pas le même effet : pas d’irritation ou de sensation d’assèchement, j’en ai donc déduit que tu avais des efforts à faire pour me récupérer. J’ai réfléchis à tout ça tu sais, je pense qu’il faut que tu travaille sur les effets que tu développe sur une relation à long terme : la façon dont tu sensibilise peu à peu les yeux ou encore les irritations que tu peut apporter à une muqueuse fragile. Cependant je trouve que tu prend bien soin de cils, les miens n’ont pas souffert et je n’ai pas remarqué de chute anormale de ces derniers, c’est ce souvenir que je vais tenter de garder de toi. 

Je sentais bien qu'à la fin tu fatiguais... 
Alors même si je t’ai trouvé un remplaçant je ne t’oublie pas et je reste en contact avec quelques membres de ta famille qui continueront de m’accompagner ces prochains mois et je l’espère même ces prochaines années. Si je te croise au détour d’un rayon je t’accorderais un regard mélancolique mais même si je ne reviens pas vers toi je reste à l’écoute de ton évolution et qui sait… peut-être qu’un jour nous nous retrouverons. 


2.6.13

La complainte du Paint Pot

Encensé dans les vidéos, plus que présent sur les blogs et promu à grande échelle sur les forums en tout genre, le Paint Pot a connu son heure de gloire, sa grande période faste durant laquelle tu te devais de posséder l’un de ces précieux petits pots de verre sous peine de passer à côté de l’invention du siècle. N’étant, comme vous le savez, pas vraiment insensible aux sirènes du marketing et au matraquage bloguesque autour d’un produit j’ai cédé et lâché presqu’une vingtaine d’euros chez ma seconde maison : Mac. J’avais enfin entre mes mains le nouveau graal du maquillage, le Paint Pot dans sa teinte la plus ravissante : « Rubenesque ». 

L'objet du désir
Oui mais pour une fois j’ai pris le temps de réfléchir (et fantasmer) sur le produit avant de l’ajouter à ma collection. J’ai donc eu l’occasion d’imaginer des superpositions de couleurs diverses et variées,  d’espérer qu’il allait donner un souffle différent aux fards déjà présents dans ma collection et devenir un nouveau réflexe dans ma routine maquillage du matin.  Sauf qu’une fois entre mes mains, à ma disposition tout entière, j’ai tout simplement oublié ce bel objet et suis passée à autre chose. 

Petits pots de verre...
Bien évidemment je l’ai utilisé de temps à autre mais pas autant que j’aurais pensé le faire avant de l’acheter. Et en réorganisant mon rangement maquillage il y a quelques semaines je suis retombée dessus. Prise de culpabilité j’ai décidé de le mettre bien en avant afin de songer à l’utiliser plus régulièrement parce que non seulement c’est du gâchis mais surtout un fard crème se conserve nettement moins facilement qu’un fard cuit. Et comme je n’ai décidemment aucune volonté et qu’apprendre de mes expériences ne semble visiblement pas me traverser l’esprit plus que cela j’ai craqué il y a quelques temps sur un nouveau Paint Pot, le bien nommé « Let’s Skate ». 

Let's Skate - Mac
Depuis j’ai appris à redécouvrir ces objets et surtout à me rendre compte qu’ils comblent toutes les attentes que je m’étais faites dessus. Posés seuls ils permettent d’habiller et d’illuminer une paupière en deux petites secondes et utilisés comme base ils peuvent transformer le rendu et l’intensité du fard les couvrant. Ce que j’apprécie également c’est le fait qu’ils puissent être estompés et modulés relativement facilement à l’aide d’un pinceau estompeur sans sécher trop vite. Mais trêves de bavardages, je vous montre ces deux merveilles en action !

En haut "Let's Skate" et plus bas "Rubenesque" 
Appliqué en une couche uniforme « Rubenesque » est certes très joli et fait très bien son travail en illuminant et ouvrant le regard grâce à ses particules dorées. Cependant j’aime le voir s’habiller de l’un de mes fards favoris « Woodwinked » de chez Mac. Il faut savoir que le doré marronné de chez mac est déjà très joli porté seul et également parfaitement opaque. Une fois posé sur cette base colorée sa teinte se réchauffe et ses reflets orangés ressortent très joliment. Si j’aime m’arrêter à la combinaison « Woodwinked + Rubenesque » j’adore également marquer le coin externe d’une couleur plus vive telle que « Paradisco » un rose tirant vers le rouge aux reflet dorés.  Comme vous l’aurez deviné la base fait de nouveau ressortir le rouge de « Paradisco » et met en avant ses reflets dorés m’offrant un regard coloré et estival. 

"Woodwinked" et "Paradisco" posés sur "Rubenesque"
Lorsque je recherche un peu de sobriété (si l’on peut parler de naturel en termes de maquillage) j’aime utiliser ma nouvelle acquisition. « Let’s skate » est un rose très pâle constellé de très fines paillettes dorées n’en faisant pas nécessairement la couleur la plus voyante en soit sans toutefois endormir le regard grâce à ses paillettes lumineuses, évidemment pour un rendu plus marqué vous pouvez multiplier les couches. Je trouve ce Paint pot idéal pour faire ressortir les fards à paupières clairs et plutôt faiblards à eux-seuls même posés sur une base classique. Il apporte couvrance et plus de lumière à des teintes rosées, blanchâtres ou lustrées. Dans mon cas j’aime le coupler au fard n°5 de Bourjois, un rose ballerine pas franchement pigmenté. La plupart du temps je la joue classique en ajoutant un trait de liner ou bien en fumant légèrement un crayon noir posé en ras de cils. 

Mes cils tout nus et Let's Skate + Bourjois n°5
Encore une fois il est possible de jouer avec vos Paints pots en les mariant entre eux et en jouant avec les couleurs, veillez toutefois à être réactives afin que la matière ne sèche pas trop vite. Si j’ai principalement fait référence aux produits de chez Mac dans cet article c’est que je considère qu’ils n’appartiennent pas au même niveau de pigmentation de produits tels que les acqua creams de Make Up For Ever ou encore les Color Tatoo de Gemey Maybeline. Ces derniers sont généralement tellement pigmentés qu’ils se suffisent parfaitement à eux-mêmes et sèchent également beaucoup plus vite sur la paupière que les Paints Pots se travaillant ainsi complètement différemment. 

J’espère avoir pu redonner envie à quelques propriétaires de Paint Pot ayant abandonné leurs petits compagnons de s'en resservir ou bien peut-être donné l’envie à celles n’en possédant pas d’en adopter un ou deux.