28.2.13

Mes yeux l’adorent : la Glinda Palette d’Urban Decay !

A la sortie de la nouvelle collection de palettes d’Urban Decay j’ai beaucoup hésité, j’étais partagée, tiraillée, démunie face au choix cornélien de ce nouvel achat maquillage. (J’exagère à peine). Devais-je me tourner vers mes couleurs habituelles (ou tout du moins avec lesquelles je me trouvais le plus à l’aise) contenues dans la palette dédiée à la méchante sorcière Théodora ou bien vers les couleurs que je ne possédais pas présentes dans celle représentant la sorcière Glinda ? Couleurs pastel et plutôt claires ou bien de très beaux neutres et un superbe rouge à lèvre rouge ? Décision à la limite de l’insurmontable je le sais.

Glinda Palette d'Urban Decay
Finalement j’ai décidé d’être raisonnable et de me tourner vers la Glinda palette me disant que c’était le meilleur moyen de découvrir un autre univers et de vraiment faire l’acquisition de fards inédits. J’aurais tout aussi bien pu ne rien acheter mais ça j’en suis bien incapable. Une fois mon précieux bien fraichement acquis je me suis empressée de le tester tout le mois qui a suivi. Et une trentaine de jours plus tard et d’utilisations diverses et variées je suis désormais certaine d’avoir fait le bon choix, la palette Glinda est l’un de mes nouveaux indispensables !

Un ensemble pastel tout en douceur
Elle se compose de six nouveaux fards à paupières interchangeables dont deux fards bicolores. Donc si vraiment vous ne supportez pas l’une d’entre elle il est tout à fait possible de l’échanger contre un autre avec une autre personne possédant la palette Théodora par exemple ou bien de le remplacer par l’un des fards mono de la marque si vous en possédez un dans ce nouveau format. Personnellement je me suis servie de toutes les teintes même si certaines d’entre elles n’étaient au départ, pas parties pour être mes meilleures amies.

C'est pas beau ?
A mon sens la palette se divise en deux parties, les fards aux textures et rendus plus discrets type point lumière ou encore nacrés d’une part et les matières plus texturées et pailletées de l’autre.  On trouve ainsi un bon compromis de teintes et d’effets différents afin de permettre le plus de maquillages divers et complets possibles.

J'aime peinturlurer mes bras !
Dans une première partie on trouve ainsi « Tornado » un superbe prune irisé très lumineux et versatile selon les couleurs avec lesquelles il peut être associé, il s’agit de l’une de mes teintes favorites que je me plais à utiliser presque quotidiennement. Ensuite arrive l’un des fameux duo de la palette, « Aura », je m’en sers principalement de point lumière en coin interne ou en ras de cil, on trouve une teinte blanche aux très forts reflets bleutés et un beige aux reflets variant de l’orangé au rose selon l’éclairage. « Magic » est un rose plutôt froid auquel je ne suis que très peu habituée possédant de très discrètes nacres dorées qui le rendent un peu plus portable. Enfin on trouve l’un des fards que j’utilise très souvent, « Illusion ». Il s’agit d’un beige presque identique à la couleur de ma peau, ses nacres apportent énormément de luminosité et son application permet d’unifier ma paupière.

Dans l'ordre : Tornado, Aura (Reflets bleus), Aura (Reflets orangés, rosés), Magic et Illusion
La seconde partie comporte les fards pailletés de la palette qui permettent d’apporter un peu plus de profondeur au maquillage ou bien lui donner un rendu moins passe-partout. On y trouve les trois derniers fards à savoir le duo « Oz » comprenant un or et un argenté qui ne m’impressionnent pas plus que cela au niveau de leur teinte pouvant trouver des dupes dans d’autres marques et le très joli « South »,  une teinte se situant entre le taupe et le gris aux fines paillettes argentées. J’aime beaucoup utiliser ce dernier en creux ou en coin externe afin d’intensifier un maquillage.

Oz (Doré), Oz (Argent), South
Même si j’utilise certains de ces fards quotidiennement je dois souligner qu’Urban Decay ne nous a pas proposé les plus pigmentés jamais crées. En comparaison les teintes contenues dans les Naked 1 & 2 paraissent plus crémeuses et plus intenses en un seul passage, ici les couleurs étant moins irisées ou plus pastels nécessitent plusieurs coups de pinceau pour un résultat satisfaisant. Au sujet de la tenue, avec une bonne base de fards à paupières vous ne devriez pas rencontrer de problème majeur. Dans l’ensemble le choix des couleurs est cohérent et permet pas mal d’associations différentes, de même le rendu est toujours très lumineux grâce aux nacres contenues dans le produit.

Je vous propose de découvrir l’un des maquillages fréquent que je fais à l’aide de cette palette en utilisant les fards « Illusion », « Tornado » et « Aura ». Vous êtres rpetes à vous manger mes paupières et mes yeux en gros plan ? Alors c’est parti !

Dans un premier temps je pose « Illusion » le fameux beige nacré nude et très lumineux sur l’ensemble de ma paupière mobile. Une fois la quantité suffisante déposée, j’estompe les bords afin que la teinte se fonde bien avec le reste de ma paupière et que les démarcations ne soient pas trop importantes.

Illusion - Glinda palette
J’ajoute ensuite en creux et en coin externe le fard « Tornado ». Je dépose la teinte très légèrement en tapotant avec l’arrête de mon pinceau afin de ne pas me retrouver avec des chutes sur les joues et trop de matière sur le creux.

Illusion sur la paupière mobile et Tornado en creux
Je fonds le tout avec un estompeur en essayant de bien ramener « Tornado » vers le coin interne de l’œil. J’estompe les bords afin que le résultat ne soit pas trop marqué et reste « naturel ». 

Fondu des deux fards
En fonction du rendu de l’étape précédente j’ajoute un peu de fard en coin externe afin d’intensifier le résultat. J’ajoute ensuite la partie beige aux reflets rosés du fard « Aura » dans le coin interne de mon œil afin d’apporter un peu de lumière au regard.

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Pour terminer je m’empare d’un pinceau biseauté afin de tracer le ras de cil inférieur et dépose « Tornado » sur la partie externe jusqu’au deux tiers puis complète avec « Illusion » pour ne pas trop charger le maquillage. Je finalise le tout avec un peu de mascara et je suis prête à sortir ! 

Oups la petite bavure de mascara !
Avec ce type de maquillage vous êtes relativement libres pour le choix de votre teinte de rouge à lèvre, des nudes, des rosés ou des corails-orangés compléteront très bien le tout. Sur la photo suivante j'ai décidé de porter le "Cosmo" de Mac un rose très léger qui rehausse la couleur naturelle de mes lèvres. 

Coucou c'est re-moi !
Pour nous aider à réaliser un maquillage complet, Urban Decay a ajouté à la palette un crayon pour les yeux en format voyage dans la teinte « Rockstar » ainsi qu’un rouge à lèvre sous forme de crayon relativement nude nommé sobrement « Glinda ».

Rockstar et Glinda
"Rockstar" est très bien pigmenté quoiqu'un peu trop à mon goût puisque le côté violet du crayon s'y perd et ressort seulement grâce aux très fines paillettes contenues dedans, à l'application je n'ai rien à redire puisque la matière glisse très facilement et n'abîme pas la paupière. Le gloss est quand à lui un très beau nude tirant sur le beige qui ne possède malheureusement pas une très grande tenue dans le temps, il s'agit tout de mêm d'un bon basique à avoir lorsque l'on ne souhaite pas mettre l'accent sur ses lèvres sans toutefois sortir sans les habiller. 

"RockStar" à gauche et "Glinda" à droite
Mes impressions finales sur la palette je vous les ai données en début d'article parce que j'ai tendance à tout faire à l'envers, cependant je confirme mes propos en vous recommandant très fortement d'acquérir ce bel objet. Même si les fards manquent en pigmentation par rapport à la qualité habituelle des ombres de la marque ils restent toutefois des produits très satisfaisants et versatiles pouvant combler toutes vos envies.

Son prix : 43€

26.2.13

Le cas du rouge a levres fluo

Depuis quelques mois et j’en ai l’impression depuis que j’ai ouvert mon petit espace personnel sur la blogosphère, j’ai tendance à devenir de plus en plus aventureuse en termes de produits de maquillage et surtout de couleurs. Pour les yeux et pour les lèvres j’ai désormais agrandi ma collection et certaines couleurs qui n’étaient pas là avant on rejoint mon vanity. Violets, roses plus prononcés, teintes carrément corail peuvent à tout moment se retrouver sur mes lèvres.

Et c’est le cas pour le produit que je vous présente aujourd’hui : le célèbre Party Parrot de MAC. Sorti l’an dernier dans la collection Iris Apfel ce rose carrément fluo a semble-t-il déchaîné les passions et s’est très vite retrouvé en rupture de stock dans les points de ventes et sur le site de la marque. A l’époque je me contentais de  bois de roses et de rouges plutôt sombres je ne me suis donc pas plus préoccupée du rouge à lèvres et j’ai continué ma petite vie. Un an est passé et le fameux Party Parrot a fait son retour dans la collection « Strenght ». Puisque les couleurs vives ne me font plus peur (« Lady Danger » et « Suedeberry » je crie vos noms) je me suis rendue en magasin pour admirer la bête.

Party Parrot de MAC, le fameux !
A première vue la chose est carrément effrayante et posée à même la peau les choses ne s’arrangent pas plus. La couleur est jolie, très joyeuse même, mais tellement flashy qu’il faut tout de même l’assumer. La teinte se situe entre un rose froid et un corail, pour résumer c’est un rose bien vif avec des sous tons orangés qui réchauffent légèrement la couleur le rendant un peu plus portable en tout cas pour ma carnation. Me voyant hésiter et appliquer la couleur à plusieurs reprises sur mon poignet, une gentille vendeuse m’a proposé de tester le produit sur ma bouche.

Je suis le synonyme de discret
Un applicateur stérile et un peu de rouge à lèvres fluo sur mes lèvres plus tard, je me suis examinée dans le miroir tentant de décider si oui ou non tout cela était cohérent. J’avais la chance ce jour-là, de profiter de la lumière naturelle de la rue grâce aux grandes baies-vitrées de la boutique, je pouvais donc être certaine que l’éclairage artificiel ne faussait pas le rendu. Et finalement j’aime assez le résultat sur mes lèvres, ça ne jure pas plus que cela avec mon teint bien palot et ça fait aussi ressortir le vert de mes yeux, j’imagine qu’avec une peau un peu plus bronzée cet été le rouge à lèvres sera encore plus joli. C’est un produit au fini mat il est donc plus facilement portable qu’un rouge à lèvre plus crémeux puisqu’il ne reflète pas la lumière, c’est aussi une couleur qui ne faudra pas arborer avec un maquillage des yeux chargés mais quelque chose de discret avec un teint bien travaillé.

Party Parrot porté
Sur les photos que j’ai pu prendre la couleur rose est tellement vive qu’elle "mange" un peu le côté corail du rouge à lèvres mais je vous assure qu’il est bien présent une fois appliqué sur les lèvres. Comme tous les rendus mat je vous recommande de bien hydrater vos lèvres au préalable afin qu’elles ne se dessèchent pas dans la journée mais dans l’ensemble le produit est plutôt confortable comme tout ceux de la marque. La tenue est assez bonne même si des retouches seront nécessaires après un repas ou en fin de journée si vous comptez le porter pour le reste de la soirée.

La photo utile de l'article
Alors c’est vrai que Party Parrot sort de l’ordinaire mais j’encourage toutes les adeptes du rouge à lèvre à sortir des clous et essayer ce type de teintes. On peut être agréablement surprise comme je l’ai été ou bien avoir l’horrible sensation de se retrouver dans la peau de l’enfant caché de Nicki Minaj et Lily la licorne, mais ça, c’est encore à vous de le découvrir !

24.2.13

La coloration tue les cheveux : mensonge ou parfaitement authentique ?

Il y a maintenant un peu plus quatre mois j’ai décidé de teindre mes cheveux pour la première fois de mon existence.  J’ai longtemps hésité à sauter le pas, je me posais de nombreuses questions : la couleur va-t-elle m’aller, combien tout cela va-t-il me coûter en terme d’entretien des cheveux et de la teinte mais surtout est-ce que cette étape ne va-t-elle pas abîmer mes cheveux de manière irréversible ? Et ces questions je me les suis posées pendant plus d’un an, changeant systématiquement d’avis entre coloration et henné afin de laisser mes cheveux changer de tête tout en les gardant relativement sains.

Entre temps quelques proches sont « passés à l’acte » me permettant de constater si l’effet sur des cheveux ou un changement de tête pouvaient être trop brutaux voire traumatisants pour ma part. Après avoir hésité une nouvelle fois pour utiliser du henné puis me ravisant au dernier moment par crainte de ne pas pouvoir faire de coloration après pendant plus de six mois si le résultat ne me plaisait pas, j’ai pris rendez-vous chez mon coiffeur habituel. Mon destin capillaire était lancé.

Ma presque nouvelle rousseur 
Heureusement pour moi je fréquente depuis très longtemps le même salon et suis habituée à me faire coiffer par une personne adorable qui connaît parfaitement mes goûts et ma nature de cheveux. Parce que voilà, mes cheveux son épais, plutôt nombreux à peupler mon crâne et ont changé de nature du fil des années passant de raides (celui où les boucles tu peux toujours rêver), a carrément touffus et beaucoup trop volumineux sans forme puis finalement à ondulés bouclant carrément quand ça leur chante. Et comme je suis châtain plutôt foncé de nature ça facilitait pas forcément les choses pour une couleur plus claire et carrément différente qu’est le roux.

Je partais avec un « avantage » : l’épaisseur de mes cheveux les rendant plus solides face à l’agression que représente la coloration, un entretien plutôt régulier de ces derniers les laissant en pleine santé et surtout une base naturelle sur laquelle la teinte devait normalement bien prendre.

Zoom capilaire
Je suis venue équipée d’un cliché du roux que je recherchais, un roux plutôt sombre à la Emma Stone dans Easy A (ou plus récemment Gangster Squad) pas trop vif afin de pouvoir m’habituer à une nouvelle couleur plus facilement et puis c’est aussi et surtout celle qui me plaisait. On s’est bien occupé de moi, j’ai eu droit aux soins, au petit massage crânien post coloration (complètement orgasmique par ailleurs après les démangeaisons du produit sur le crâne lorsqu’il est impossible d’y toucher) et à la jolie coupe qui allait avec.

Oui mais après ? Et les conséquences dans tout ça ?

Dans l’immédiat, juste après être sortie du salon j’ai, comme tout le monde je pense, passé ma main dans mes cheveux toutes les cinq minutes pour m’apercevoir des changements, de la nouveauté, de mon petit investissement en somme. Et j’ai détesté l’effet que me faisaient mes cheveux au toucher.  J’avais la désagréable impression de les sentir presque cartonnés, pas doux comme à l’habitude et moins souples aussi. Du coup je me suis dit que ça commençait mal et que comme je l’avais redouté j’avais flingué mes cheveux à tout jamais. (Non ce n’est pas dans ma nature d’exagérer, pas du tout.) Puis en lavant mes cheveux le lendemain j’ai réalisé que c’était le produit utilisé pour fixer mes cheveux au moment du séchage naturel qui donnait cet effet si désagréable. Joie et bonheur mes cheveux n’étaient donc pas perdus.

Le noeud mon accessoire favori !
Enfin laver ses cheveux ce n’est pas tout pour maintenir l’état de santé de sa crinière. J’ai donc décidé de continuer sur la lancée que j’avais prise avant l’aventure coloration : prendre soin de ma chevelure à travers des masques, des shampoings doux et surtout bannir appareils chauffants type sèche-cheveux (cet appareil ne fait d’ailleurs plus partie de mon quotidien depuis au moins trois ans).  Comme je ne me lisse pas les cheveux non plus je n’avais pas à craindre les agressions de cet appareil sur ma fibre. 

L'armée coloration !
Parmi mon attirail capillaire vous en connaissez déjà deux, le célèbre Rafistoleur de Lush qui est le plus merveilleux après-shampoing que j’ai pu tester pour ses propriétés de douceur et de démêlage incomparables et le shampoing Big qui me permet de me nettoyer le crâne jusqu’au bout des pointes sans agresser mes cheveux.

Big et le Rafistoleur de Lush
Celui que j’ai intégré plus récemment à ma routine n’est pas aussi « sain » que ses prédécesseurs mais me permet au moins de prolonger la durée de vie de ma coloration, il s’agit d’un shampoing de la marque Schwarzkopf le « Gliss Color & Brillance ». Après un mois et demi d’utilisation je constate qu’il ne faut que très peu de produit pour laver mes cheveux et que la vivacité de ma couleur a survécu plus longtemps à ma seconde coloration qu’à la première puisque je l’utilise désormais régulièrement. Les puristes de la composition saine des produits s’arracheront peut-être les cheveux (Haha je suis drôle) mais j’en suis personnellement pleinement satisfaite.

L’allié inattendu
Enfin dans la partie soin, j’utilise de temps en temps un spray du petit marseillais reçu il y a un moment dans une Little Box. Conçu pour faire briller les cheveux je l’utilise lorsque je sens que mes cheveux manquent un peu de vitalité ce qui peut souvent arriver après une coloration en fin de parcours.

Spray Soin et Brillance du Petit Marseillais
Alors finalement quels sont les vrais changements ?

Non mes cheveux ne sont pas plus abîmés qu’avant, je n’ai pas de fourches ou de pointes sèches, ils ne sont pas cassants non  plus et j’ai toujours l’occasion de les attacher et les coiffer comme avant toute cette aventure.  J’ai au total subit deux colorations, la première sur cheveux naturels donc puisqu’ils n’avaient jamais été teints, pas même avec une coloration sans ammoniaque ; et une seconde pour mes racines où la coiffeuse a ravivé la couleur sur l’ensemble de la longueur également.

J’ai pensé que la seconde coloration allait vraiment fragiliser mes longueurs les fibres du cheveu ayant déjà été éprouvées par les produits chimiques plusieurs mois avant. Il faut croire que l’entretien régulier avant et après coloration avec les produits précédemment cités ont permis de protéger ma crinière des pires catastrophes. Cependant je déplore une petite chose à cause de la coloration : mes ondulations. 

Longueurs presque ondulées
En effet, les colorations sont réputées pour gainer le cheveu, c’est du coup très pratique pour celles dont la tignasse est vraiment hors de contrôle et dont les mèches partent dans tous les sens, mais mes ondulations, moi je les aimais bien, elles n’étaient pas trop folles ni pas assez. J’ai toujours le volume que je possédais avant mais mes ondulations sont moins prononcées signe que mon cheveux moins souple. Alors elles ressurgissent au fil du temps mais je sais que je ne peux pas compter tout de suite dessus après une coloration

Mais la chose qui m’a le plus marquée c’est que j’ai l’impression que je perds beaucoup moins de cheveux après chaque shampoing, soit les plus fragiles se sont envolés au moment de la coloration ou bien ceux qui repoussent en ressortent étrangement plus fort. Je vais faire quelques recherches là-dessus mais je suis bien contente d’en retrouver de moins en moins au fond de ma douche ou sur mes oreillers.

Reflets en folie !
Au final la coloration c’est pour qui ? Pour tout le monde évidemment cependant sachez qu’avec un bon entretien de vos cheveux en termes de soins et d’entretien au quotidien et d’une nature peu fragile vous prenez probablement moins de risques à les voir changer ou réellement s’abîmer. Evidemment ils ne seront plus tout à fait les même mais dans l’ensemble la transformation n’est pas radicale et surtout pas irréversible. Pour entretenir ma couleur je retournerai probablement chez ma coiffeuse ou ferait un petit investissement dans des shampoings pigmentant afin de ne pas agresser trop souvent mes cheveux.

Merci luminosité bleutée de fin d'après-midi nuageux !
Edit : Suite aux commentaires reçus pour cet article (dont je tiendrais compte pour l'évolution de mon aventure capillaire :) ), je tiens à préciser qu'il s'agit d'un bilan valable pour cinq mois de cheveux colorés puisqu'il s'agit de mon expérience personnelle. Je ne peux évidemment pas m'exprimer pour des colorations répétées sur le long terme puisque je ne l'ai pas personnellement vécu, je tenais dans cet article à démontrer qu'une ou deux colorations ne sont pas "dangereuses" pour vos longueurs ou votre nature de cheveux en général. Vous pouvez donc sauter le pas si comme moi vous étiez simplement effrayées par l'idée même de la coloration et ses conséquences afin de changer de tête ou tester une autre couleur. 

21.2.13

Packaging adorable tu m’as eue : Mascara "Cats Wink" de Tony Moly

Comme prouvé à de multiples reprises sur ce blog, je ne suis pas lente à la prise de décision pour acheter un produit et encore moins quand le packaging me charme. Et dès l’instant où j’ai aperçu le mascara de la marque Tony Moly mon petit cœur a loupé un battement, mon sang n’a fait qu’un tour et mes doigts étaient déjà en train de taper la référence du produit sur internet pour l’acquérir au plus vite. J’ai rapidement trouvé mon bonheur sur une boutique Ebay coréenne qui mettait à disposition les deux mascaras proposés par la marque ainsi que deux autres produits que je ne manquerai pas de vous présenter.

Cat Wink n°1&2 de Tony Moly
Ce qui m’a évidemment séduite c’est la petite tête de chat servant de manche et de bouchon au mascara. J’avoue ne pas m’être très longtemps préoccupée de la réputation bonne ou non de Tony Moly sur ce produit préférant admirer les petits yeux rieurs de l’animal les comparant mentalement à mon petit chaton tout de noir vêtu et tout aussi taquin.

C'est pas mignon ?
On trouve donc deux brosses différentes pour ce mascara, l’une favorisant longueur et courbe tandis que l’autre s’intéresse à la longueur et au volume de vos cils. Je n’ai donc favorisé ni l’une ni l’autre et ai mis les deux produits dans mon panier leur prix n’étant pas exorbitant ce n’était pas une grosse perte en cas de déception. Du coup c’est partit pour une revue du « Cat Wink mascara » dans ses deux versions.

J'ai tout compris...
Comme vous pouvez vous en douter je ne sais pas lire le coréen mais je peux vous annoncer que nous allons commencer par le n°2 qui s’intéresse à la courbe et à la longueur de de vos cils. Mais avant toute chose un petit cliché de mes cils tout nus afin que vous puissiez bien constater la différence entre  une fois le mascara appliqué.

Mon oeil dans son plus simple appareil !
La brosse est courbée ce qui favorise évidemment le recourbement des cils (logique quand tu nous tiens) et leur permettre de prendre forme. Je ne suis pas habituée à ce genre de brosses n’en ayant jamais eu dans le même genre toutefois la première utilisation ne m’a pas posé problème et n’a pas été spécialement traumatisante. Pas d’arrachage de rétine, de meurtrissure d’iris ou de produit dans l’œil à déclarer donc.

Tony Moly Cat Wink n°2 : Longueur et courbe
Le rendu n’est pas spécialement ahurissant à mon sens étant déjà habituée à avoir des cils plutôt recourbés naturellement ou en me maquillant avec mon They’re real de Benefit. Toutefois pour ce qui est de courber les cils je trouve que le produit fait plutôt bien son travail, je regrette que la matière ne se soit pas assez pigmentée mais c’est probablement parce que j’ai fini par être formatée par Benefit. Le mascara ne fait pas spécialement de paquets  ou en tout cas rien d’irrattrapable en repassant la brosse puisque le produit est plutôt fluide.

Tony Moly Cat Wink n°2 : Longueur et courbe
Arrive ensuite le second mascara travaillant au volume et à la longueur de vos cils, ce n’est pas celui qui m’intéressait le plus et c’est aussi celui qui m’a particulièrement déçue. La brosse est en poils synthétiques comme pour son petit frère et est cette fois-ci plutôt droite en s’affinant vers la pointe afin de suivre l’épaisseur naturelle de vos cils, ces derniers étant de moins en moins fournis vers l’intérieur de l’œil.

Tony Moly Cat Wink n°2 : Longueur et volume
Comme vous pouvez le voir le mascara fait pas mal de paquets d’où ma déception, je me retrouve avec les fameux cils pattes-de-mouches et je reconnais ne pas bien apprécier cet effet. Au moment de l’appliquer j’ai trouvé que la matière était plus épaisse que son autre modèle ce qui a probablement favorisé ce rendu. De même la pigmentation semble être plus importante ce qui renforce l’aspect très englué des cils entre eux, c’est probablement grâce à cette association que la marque souhaitait proposer du volume. Ce n’est donc pas une réussite de mon côté je ne vous recommande donc pas ce modèle en particulier.

Tony Moly Cat Wink n°2 : Longueur et volume
J’ai cependant tenté de rattraper un peu les choses en passant la brosse en picots de mon They’re real pour démêler un peu tout ça et le résultat un peu moins « serré » m’a un peu plus satisfaite. C'est pas toujours ça mais j'ai réussi à démêler certains cils. 

Tony Moly Cat Wink n°2 : Longueur et volume + "They're real" de Benefit
Alors quel est le bilan final de mon achat impulsif sur internet à cause du packaging-attrape-couillone-qui-adore-les-chats-et-achète-tout-sans-réfléchir ?  Je suis mitigée, certes l’emballage est très mignon et je suis contente de posséder cet ovni du maquillage dans mon vanity mais les mascaras ne sont pas forcément révolutionnaires à mon sens. Ils ne sont pas bons à jeter non plus puisque la brosse destinée à courber fait un travail satisfaisant même si le volume et la pigmentation manquent un peu tandis que l’autre bien que difficile à manier peut-être plutôt joli à condition d’avoir le matériel nécessaire sous la main pour rattraper les paquets.

Le modèle n°2 à gauche et le n°1 à droite
Où trouver ces petites choses ? Elles sont disponibles sur Ebay sur de nombreuses boutiques différentes (souvent asiatiques) et le plus souvent vendu en lot avec d’autres produits : baumes à lèvres colorés, encres à lèvres, produits pour le teint. Je vous recommande de bien choisir un « top rated seller » afin de ne pas tomber sur une arnaque ou des produits de qualité douteuse voire carrément dangereuse. La marque proposant d’autres produits pour tout le reste du visage dont les très célèbres Appletox ou Tomatox il est très probable qu’elle revienne faire un tour sur le blog dans les prochaines semaines.

Même s'il est voleur et un peu psychopathe je préfère mon chaton en poils et en os !

19.2.13

Le jour ou MAC m'a contrainte a tromper Make Up For Ever

Bon généralement je n’aime pas avoir de doubles dans ma collection de rouge à lèvres, ça fait deux fois plus de produits à terminer et encore plus de risques que ces derniers se périment. Mais cette fois-ci je l’ai cherché. Il me fallait un rouge à lèvre approchant suffisamment de mon adoré et malheureusement regretté Bordeaux mat et c’est après pas mal de recherches que j’ai enfin trouvé mon bonheur chez Mac. Bon je dois reconnaître que la folie générale autour de ce fameux rouge à lèvres sur la blogosphère et les forums m’a grandement aidée à me rendre compte que l’objet que je recherchais se trouvait chez Mac.

"Diva" de Mac et  "Bordeaux Mat" de Make up for ever
J’ai vécu de beaux moments avec mon Bordeaux de MUFE, je l’ai énormément porté, préféré même à pas mal d’autres produits pour les lèvres puis l’été arrivant et ma collection s’agrandissant je l’ai légèrement délaissé. Et quand j’ai voulu fêter mes retrouvailles avec lui je l’ai retrouvé tout desséché comme abandonné de tous dans son tube, mon ex-compagnon quotidien m’a cruellement fait payer mon absence en séchant.

"Bordeaux Mat" N°7 Make up For Ever
L’application était devenue une galère sans nom laissant mes lèvres dans un état désespéré. Impossible de tracer un contour au crayon sans foncer et dénaturer immédiatement la couleur du rouge à lèvre tant ce dernier s’étalait mal paraissant presque « trop opaque ».  Je me voyais réduite à chauffer la matière contre ma main afin que le raisin glisse un minimum sur les lèvres et ne laisse pas des traces trop pigmenté remplaçant le bordeaux par un fini beaucoup plus sombre et presque dénué de sous teintes rouges. Adieu donc le contour des lèvres travaillé et la pose rapide avant d’aller au travail. Adieu aussi la moitié du raisin sauvagement étalé contre le dos de ma main afin de l’utiliser correctement.

"Bordeaux Mat" de MUFE (Non je n'ai pas mangé de biscuit c'est bien la matière du rouge à lèvre qui fait cela)
Puis est arrivé sur son cheval blanc, ou noir plutôt si on se fie au packaging  de MAC, le fabuleux Diva. Possédant le même fini mat et une couleur vraiment proche quoiqu’un peu plus « rose » et surtout une texture qui ne sèche pas aussi rapidement que le rouge à lèvres Make up for Ever (pourtant j’aime vraiment énormément cette marque) il avait tout pour me séduire. Et comme mon visage souffrait de l’absence de la couleur magnifique qu’est le bordeaux j’ai plongé tête la première.

"Diva" de MAC mon sauveur !
L’application est vraiment facile et la couleur modulable, petit point non négligeable le raisin du Diva étant plus fin la pose est facilitée et peut éviter quelques débordements. Ce que j’aime énormément c’est que la couleur se travaille très bien, appliquée au pinceau, directement au bâton ou estompée au doigt vous êtes sûre d’obtenir une couleur magnifique et à l’intensité que vous le souhaitez. Au fil de la journée, le produit ne vous dessèchera pas les lèvres à condition d’appliquer un baume hydratant au préalable. J’ai aussi l’occasion d’arborer une bouche plus rosée si le rouge à lèvre appliqué au pinceau ou bien plus violacée si directement au bâton.

Diva - MAC
Si on compare les deux amoureux de mes lèvres on constate que la différence n’est pas bien grande. Le Make up for ever a un fini un peu plus mat que le MAC mais je suppose que cet effet est renforcé par sa matière qui a changé au fil du temps. De même les sous tons semblent varier un petit peu « diva » tire davantage sur le rose tandis que « Bordeaux mat » est plus proche du rouge mais quand on ne regarde pas vraiment attentivement les deux couleurs il est très facile de s’y méprendre test auprès de ma famille à l’appui (Comment ça "pas un gage de fiabilité' ?).

"Bordeaux Mat" en haut et "Diva" en bas
Je vais ainsi trahir mon adoré « Bordeaux mat » dans ces prochaines lignes mais si vraiment vous souhaitez vous tourner vers ce type de couleur et ce type de fini je vous recommande fortement le très populaire « Diva ».  Le rouge à lèvre flattera à merveille les peaux claires et habillera très bien les peaux plus foncées grâce à ses sous-tons roses. Après-tout la Saint Valentin est passée j’ai bien le droit de convoler le parfait amour avec mon nouveau compagnon. 

Combat de coqs !
(Comme vous l'aurez remarqué dans mon titre mon blog n'aime pas les accents, je travaille à cette correction !)

17.2.13

Comment prolonger la vie de votre masque Lush?

Comme vous le savez parmi tous mes masques pour le visage celui que je préfère c’est « La grande mentheuse » de chez Lush.  Il fait bien son travail, me laisse une peau nette et propre mais se périme malheureusement très vite. J’ai pourtant presque de la « chance » de l’avoir pour favori puisqu’il a tout de même une durée de vie de trois mois ce qui est nettement plus long que l’ensemble des masques frais de la même marque que vous ne pouvez conserver que trois semaines. La durée de conservation n’étant pas énorme il est très probable de se retrouver frustré par le prix de ces petites choses. En effet vous pouvez compter de 10€ à 16€ environ pour l’achat d’un soin pour le visage. Du coup le prix de la dose hebdomadaire vous revient plutôt cher ou vous contraint à l’utiliser plusieurs fois par semaine afin de parvenir à le terminer.

La grande mentheuse dans toute sa splendeur !
Etant par nature plutôt tête en l’air il est vraiment facile pour moi de ne plus utiliser le masque pendant plusieurs semaines pour me retrouver quelques jours avant sa date de péremption devant un pot à demi plein. Avouez que c’est plutôt con de balancer à la poubelle huit euros de soin. Sous les conseils d’une amie (la même qui m’a fait tomber irrémédiablement dans l’univers des rouges à lèvres et m’accompagne toujours pour la foire d’empoigne les soldes chez Sephora) je suis parvenue trouver une solution afin de conserver mes petits masques périssables pour une durée plus importante que celle indiquée sur l’étiquette. 

La technique est simplissime et nous l‘utilisons dans la vie de tous les jours pour divers produits alimentaires : la congélation. On y pense pas forcément immédiatement puisque nous ne consommons pas de la même manière ces produits mais congeler son masque c’est simple, rapide et efficace.  Et en plus on fait des économies.

Votre équipement pour cette mission pas impossible
Afin de réaliser cela on n’a pas besoin de beaucoup de matériel, il vous faudra vous munir de votre masque, d’une paire de ciseaux, de film alimentaire (ou d’un sac de congélation) et d’une cuillère à café. Ce sont normalement des produits que l’on trouve dans tous les foyers ou qui ne sont en tout cas pas les plus onéreux à obtenir. L’objectif c’est de réaliser de petites portions de masque à congeler et décongeler lorsque vous voudrez vous en servir, de cette façon pas besoin de tenter de prélever la bonne dose de produit dans un pot tout congelé en prenant de ce fait le risque d’altérer ce qu’il reste du masque.

Pour commencer, découpez des bandes de film alimentaire que vous couperez dans leur longueur avant de réaliser des contenants pour les doses de produit que vous allez conserver. Si je vous recommande une petite cuillère c’est pour prélever proprement la matière et surtout en prendre une quantité largement suffisante pour l’ensemble du visage. 

On en mangerai presque... Enfin non quand même pas.
Déposez ensuite l’ensemble du masque prélevé dans la cuillère bien au milieu du film alimentaire afin de pouvoir refermer ce dernier le plus nettement et facilement possible. Ce sera plus simple à ranger dans votre congélateur et cela vous évitera d’en mettre partout en empêchant le produit de s’échapper.

Etape un peu cracra...
Vous pouvez mettre cette technique en place dès l’achat de votre masque ou bien à partir du moment où vous réalisez qu’il ne lui reste plus que quelques jours à vivre.  Vous devriez par la suivre vous retrouver face à face avec une multitude de petites dosettes de soin à ranger dans votre congélateur et à récupérer le moment souhaité.

Telle Maïté je vous présente le produit terminé en pré-congélation sur les extrémités et congelé au centre
Après avoir utilisé plus de la moitié de celles que j’ai personnellement stockées au frais il y a plusieurs mois de ça je peux vous garantir que le masque reste efficace et ne change pas d’odeur ou de couleur après sa conservation. Il faut compter une bonne dizaine de minutes avant que le masque ne se ramollisse suffisamment pour être étalé sur l’ensemble du visage. Je vous recommande de décoller le film alimentaire des parois du produit congelé afin de pouvoir plus facilement le récupérer ensuite.  

Une fois cette petite technique en tête vous pouvez vous permettre de craquer sur les masques frais sans culpabiliser, ce que je n’avais personnellement jamais fait à cause du rapport prix / durée de conservation. Ceci vous permet ainsi de réaliser de jolies économies car une dizaine d’euros répartis sur plusieurs mois plutôt que trois petites semaines ce n’est vraiment pas négligeable.

J’espère que cet article aura pu vous aider si vous ne connaissiez pas l’astuce ou bien vous encourager à tester la marque pour ses masques.